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… Dans les flancs de la montagne, on voit un énorme vieillard debout… (P. 53.)


CHANT QUATORZIÈME



L ’amour de la patrie m’émut tendrement : je ramassai les feuilles éparses, et je les rendis au buisson dont les plaintes venaient d’altérer la voix. Nous arrivâmes ensuite au point où la seconde enceinte se sépare de la troisième, et où la justice céleste déploie d’autres châtiments terribles. Nous vîmes d’abord une lande privée de toute espèce de plantes : la forêt de douleurs environne cette lande, comme le fleuve de sang entoure la forêt.