Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/29

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Qu’amour est autant que sa beauté…
El une suprême et grande beauté avec elle se trouve !
Celui qui lui plait et lui agrée
Est uniquement de modestes et de nobles coutumes.. :

Mais seulement dans ton hien-faire prends espoir. »
Canzone, tu peux bien dire cette vérité :
« Depuis qu’au monde cette belle Dame est venue,
Aucune jamais ne plut
Généralement autant que l’a l’ait celle-là ;
Parce qu’il se trouve en elle
La beauté du corps et de l’âme la bonté…
Excepté (qu’il) lui manque un peu de compassion ! »

Cette comparaison faite, on peut se rendre compte du degré auquel nous nous sommes entravé, on peut voir combien nous avons serré de près notre original.

Plusieurs autres pièces se seraient encore trouvées mieux de ce système de traduction, entre autres la Sestine et les deux dernières Canzones du Livre III. Ces pièces sont curieuses par leur forme même, principalement par l’arrangement, la combinaison et la répétition des rimes. La traduction ligne pour vers pouvait seule en donner une idée exacte ; mais la conservation de cet agrément accessoire luttait