Page:Darby - Études sur la Parole - Nouveau Testament, Vol. 1, 1854.djvu/12

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des nations en vue de ce peuple, lui avait donné sa loi, lui avait accordé par le moyen des prophètes une lumière croissante annonçant de plus en plus l’arrivée de Celui qui devait tout leur dire de la part de Dieu. Mais la présence de Dieu lui-même, homme au milieu des hommes, vient tout changer là où l’homme aurait dû le recevoir dans la personne du Christ comme couronne de bénédiction et de gloire, lui dont la présence devait bannir tout mal, développer et amener à la perfection tout élément de bien, en donnant en même temps un objet et un centre à toutes les affections rendues parfaitement heureuses par la jouissance de cet objet. Ou bien en rejetant ce Christ, notre pauvre nature devait se montrer ce qu’elle est, inimitié contre Dieu ; et rendre évidente la nécessité d’un ordre de choses complétement nouveau, où le bonheur de l’homme et la gloire de Dieu seraient fondés sur une nouvelle création. Nous savons ce qui en a été : Celui qui était l’image du Dieu invisible a dû dire après l’exercice d’une parfaite patience : « Père juste, le monde ne t’a pas connu » et