Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/21

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célestes en Christ, afin qu’Il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce par sa bonté envers nous par Jésus-Christ. » Et quelles sont les relations de Dieu avec Jésus-Christ ? Qu’est-ce qui lui appartient de sa part, en justice, en amour, même comme homme ? Qui peut rendre ce que l’amour de Dieu est pour Christ ; quels sont ses droits sur le cœur de son Père ? Voilà où nous sommes placés, quand nous entrons dans la présence de Dieu. La gloire même que Dieu lui a donnée, il nous l’a donnée, afin que le monde sache que Dieu nous a aimés comme Il l’a aimé.

On se souviendra des paroles du Sauveur : « Je m’en vais vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » On trouvera les deux prières des Ier et IIIe chapitres de l’Épître aux Éphésiens, fondées respectivement sur ces deux titres : celle du premier chapitre, sur le titre de son Dieu ; celle du troisième, sur le titre de son Père : la première, en vue de la gloire ; la seconde, en vue de la communion en amour. Le passage du XVIIe chapitre de Jean, que nous venons de citer, montre que la communication de la gloire, toute merveilleuse qu’elle soit, n’est, après tout, que la preuve que nous sommes aimés comme Jésus est aimé. Quelle simplicité dans cette vérité, mais quel amour, quelle profondeur divine, et cela en proportion de sa