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Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/41

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Les chrétiens étant rassemblés en corps, et les membres agissant chacun à sa place par l’Esprit, l’occasion est offerte pour l’emploi des dons qui s’exercent en vue de l’édification des membres du corps. Je dis en vue des membres du corps, parce qu’il n’en est pas de même pour l’évangélisation, qui s’adresse nécessairement au monde. Ainsi donc, une assemblée réunie en vue du culte est l’occasion, par sa nature même, de l’exercice de tous les dons qui tendent à l’édification du corps, quoique cet exercice ne soit pas du tout le but de la réunion[1]. Ceci est clairement constaté par le XIVe chapitre de la Ire Épître aux Corinthiens, qui parle de la manière la plus expresse de l’exercice des dons, lorsque l’assemblée est réunie, et donne des directions pour régler l’ordre de cet exercice. Cela se comprend très-bien. L’assemblée étant réunie comme corps de Christ, et l’Esprit agissant par

  1. Le culte est aussi parfait sans l’exercice d’aucun don, et même en soi il l’est davantage. Si la manière dont les dons s’exercent habituellement a pour effet de fausser le caractère de la réunion et de la priver de celui du culte, on y perd toujours. Car, si l’Esprit de Dieu qui agit, trouve bon d’exhorter et d’enseigner à cette occasion les membres du corps, il reste toujours vrai que pouvoir adorer Dieu sans avoir besoin d’être exhorté, est un état plus excellent ; on est dans ce cas plus simplement et plus entièrement avec Dieu, en jouissant par grâce de Lui-même.