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Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/42

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les membres, le corps s’édifie par ce qui est fourni par chaque membre, selon le don qui est départi à chacun, l’Esprit réglant tout, afin que ce soit pour l’édification, qui est son but. Mais la chose principale est de s’approcher de Dieu lui-même. L’exercice des dons n’est qu’un moyen ; la joie de l’amour devant Dieu en l’adorant, en est le but éternel. Les dons cesseront dans le ciel, ainsi que l’ignorance qui exige qu’on enseigne, et la paresse qui a besoin qu’on l’exhorte ; le culte ne cessera jamais, grâce à Dieu. Sous la loi, la fonction de sacrificateur était plus excellente que celle de lévite ; or, le lévite servait, et le sacrificateur s’approchait de Dieu selon l’onction qui était sur lui. Dans l’exercice des dons nous sommes lévites ; dans le culte nous sommes sacrificateurs. Au reste, celui qui par l’Esprit agit dans le culte même, n’exerce pas un don[1], qui est en général une faculté donnée de Dieu pour agir à l’égard des hommes. Toutefois, c’est la mesure de spiritualité qui le rend capable d’être l’organe de l’assemblée.

L’Esprit donc agissant en des hommes spiri-

  1. Il paraît que le don des langues s’exerçait dans des prières aussi bien que dans des discours. Cela se comprend bien : l’homme spirituel devant prendre part à une assemblée dont il ne connaissait la langue que par inspiration. Ceci ne fait que confirmer l’idée générale que j’ai émise dans le texte.