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Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/7

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anges, soit hommes. Dès-lors, la communauté d’adoration est de l’essence de l’acte, parce que la bénédiction est commune. La joie que j’ai dans la bénédiction des autres, fait partie de ma propre bénédiction ; leur bénédiction est une portion de la grâce à laquelle je réponds ; et si je n’en jouis pas, l’amour qui est la source et le ressort du tout, fait défaut. Si je ne bénis pas Dieu à son sujet, je suis moi-même incapable de rendre culte, car bénir Dieu suppose que je suis sensible à son amour, et que j’aime.

Puis donc que Dieu n’a pas voulu que nous fussions seuls, et que ses bénédictions nous sont communes, nous pouvons dire que le culte est l’honneur et l’adoration rendus en commun à Dieu, en vertu de ce qu’Il est, et de ce qu’Il est pour ceux qui le rendent. Mais ce n’est pas à une définition abstraite que je veux m’en tenir : tout au contraire. Il est bon toutefois de savoir de quoi nous parlons.

Aucune œuvre de Dieu envers les hommes ne constitue le culte. Aucun témoignage rendu à Lui et à sa grâce ne le constitue pas non plus. L’évangélisation, témoignage d’un prix infini rendu à sa grâce, n’a rien de commun avec le culte. Elle peut le produire, en tant qu’elle est le moyen de communiquer la connaissance de Dieu en grâce, qui réveille dans le cœur l’esprit d’adoration. Mais aucune prédication, quel-