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Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/24

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parlent toutes sortes de langues. L’homme n’est qu’un instrument dans la main de Dieu, du St.-Esprit envoyé d’En-Haut. C’est Lui qui gouverne, qui domine, qui agit ; mais Il le fait afin d’adresser le témoignage de la gloire du Fils de l’Homme à tous les hommes, et afin, en leur parlant des œuvres merveilleuses de Dieu dans la langue dans laquelle ils étaient nés, d’attirer, par une grâce qui descendait jusqu’à eux, leurs cœurs vers la puissance qui s’y, manifestait, et en même temps de revendiquer les droits du second Adam en grâce sur tous les hommes. Ceci évidemment, tout en commençant par les Juifs, s’adressait à toute l’Économie de la Gentilité. Le jugement de Dieu avait séparé les nations en confondant leurs langues, de sorte qu’elles étaient comptées par langues, familles et nations (Gen. X et XI.) ; et, en les séparant, Il avait établi les bornes des peuples selon le nombre des enfans d’Israël (Deut. XXXII, 8.). Il n’était pas temps de mettre fin à tout cela ; mais la grâce s’introduit et domine dans cet état de choses au milieu des Juifs, de toutes les nations la plus méchante, après tout ; il paraît un témoignage qui se sert du fruit du péché pour démontrer que la grâce atteignait les hommes là où le jugement de ce péché les avait placés. Le St.-Esprit fait par-