Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/375

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sera contre nous ? 32Lui qui n’a pas épargné son propre fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui ? 33Qui intentera accusation contre des élus de Dieu ? — C’est Dieu qui justifie ; 34qui est celui qui condamne ? — Christ est celui qui est mort, mais plutôt qui est ressuscité, qui aussi est à la droite de Dieu, qui aussi intercède pour nous ; 35qui est-ce qui nous séparera de l’amour du christ ? affliction, ou détresse, ou persécution, ou famine, ou nudité, en péril, ou épée ? 36Ainsi qu’il est écrit : « Nous sommes livrés à la mort pour l’amour de toi, tout le jour, et nous avons été estimés comme des brebis de [la] boucherie » (Ps. XLIV, 22). 37Au contraire en toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. 38Car je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances[1], 39ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, [qui est] dans [le] christ Jésus, notre seigneur.

IX. — Je dis [la] vérité en Christ ; je ne mens point, ma conscience me rendant témoignage par [l’]esprit saint, 2que j’ai une grande tristesse et une douleur continuelle dans mon cœur 3(car moi-même j’ai souhaité d’être [par] anathème [séparé] du[2] christ) pour mes frères, mes parents selon [la] chair, qui sont Israélites, 4auxquels sont l’adoption, et la gloire, et les alliances, et le don[3] de la loi, le service [divin] et les promesses ; 5auxquels sont les pères, et desquels, selon la chair, est descendu le christ, qui est Dieu sur toutes choses béni éternellement. Amen ! — 6Non pas comme si la parole de Dieu avait été sans effet[4], car tous ceux qui sont d’Israël, ne sont

  1. rec. place puissances après principautés.
  2. on peut lier aussi : pour mes frères, à : j’ai souhaité d’être [par] anathème etc.
  3. le privilège d’avoir reçu la loi.
  4. litt. : était tombée.