il ne porte pas vainement l’épée ; car il est serviteur de Dieu, vengeur pour [exécuter] la colère sur celui qui fait le mal. 5C’est pourquoi il est nécessaire d’être soumis, non-seulement à cause de la colère, mais aussi à cause de la conscience. 6Car c’est aussi pour cela que vous payez [les] tributs, — car ils sont ministres de Dieu s’employant constamment à cela même. 7Rendez donc à tous ce qui leur est dû : à qui le tribut, le tribut ; à qui le péage, le péage ; à qui crainte, la crainte ; à qui honneur, l’honneur. 8Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres, car celui qui aime les autres a accompli [la] loi. 9Car ce [qui est dit] : « Tu ne commettras point adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point[1], tu ne convoiteras point » (Ex. XX), et tel autre commandement, est sommairement compris dans cette parole « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lév. XIX, 18). 10L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour donc est la somme de [la] loi.
11Et [encore] ceci : connaissant le temps, que c’est déjà l’heure de nous réveiller du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru : 12la nuit est fort avancée, et le jour s’est approché : rejetons donc les œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière. 13Conduisons-nous honnêtement, comme de jour ; non point en gourmandises, ni en ivrogneries, non point en impudicités, ni en dissolutions, non point en querelles, ni en envie. 14Mais revêtez le seigneur Jésus Christ, et ne prenez pas soin de la chair pour [satisfaire à ses] convoitises.
XIV. — 1Or quant à celui qui est faible en[2] foi, recevez-le ; non pas pour la décision de questions [douteuses]. 2L’un croit qu’on peut manger de toutes choses ;