Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/385

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et l’autre, qui est faible, mange des herbes. 3Que celui qui mange, ne méprise pas celui qui ne mange pas ; et que celui qui ne mange pas, ne juge pas celui qui mange, car Dieu l’a reçu. 4Qui es-tu toi, qui juges le domestique d’autrui ? Il se tient debout ou il tombe pour son propre maître ; et même il sera tenu debout, car Dieu est puissant pour le tenir debout. 5L’un estime un jour plus que l’autre, et l’autre estime tous les jours [égaux] : Que chacun soit pleinement persuadé dans son propre esprit. 6Celui qui a égard au jour, y a égard à cause du seigneur[1]; et celui qui n’a pas égard au jour, n’y a pas égard à cause du seigneur[1]: et[2] celui qui mange, mange à cause du seigneur[1], car il rend grâces à Dieu ; et celui qui ne mange pas, ne mange pas à cause du seigneur[1]; et il rend grâces à Dieu. 7Car nul de nous ne vit pour soi-même ; et nul ne meurt pour soi-même : 8mais soit que nous vivions, nous vivons au seigneur, soit que nous mourions, nous mourons au seigneur ; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes du seigneur. 9Car c’est pour cela que Christ est mort et qu’il a revécu[3], afin qu’il dominât tant sur les morts que sur les vivants. 10Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi aussi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Car nous comparaîtrons tous devant le siége judiciaire du christ : 11car il est écrit : « Je suis vivant, dit le seigneur, que tout genou se ploiera devant moi, et que toute langue confessera hautement Dieu » (És. XLV, 23). 12Ainsi donc, chacun de nous rendra compte pour soi-même à Dieu. 13Ne nous jugeons donc plus l’un l’autre ; mais juges plutôt ceci, de ne pas mettre une pierre d'achoppement ou une occasion de chute devant votre frère.

  1. a, b, c et d litt. : au seigneur.
  2. rec. omet : et.
  3. rec. : est mort, qu’il est ressuscité et a revécu.