gneur, « et le cas où cet état de choses a cessé d’exister par la négligence ou la malice de l’homme. » Ce que j’ai proposé à l’examen des frères, c’est : Quelle est la volonté de Dieu dans ce dernier cas ? En posant la question de cette manière, je puis dire que j’ai déjà atteint mon but, car je suis pleinement convaincu que le St. Esprit éclairera les Saints. Je dois dire aussi que je ne crois pas même que l’apostasie soit à son comble. Il y en a qui appliquent le second chapitre de la seconde aux Thessaloniciens au système romain ; ceux-là ne peuvent pas nier que l’apostasie ne soit déjà arrivée.
Le point important sur lequel j’insiste, c’est que la parole de Dieu prédit une apostasie et un retranchement, et qu’elle nous dit que si les Gentils ne persévèrent point dans la bonté de Dieu, ils seront retranchés. Or, si l’état de choses que Dieu avait établi a cessé d’exister par la négligence ou par la malice des hommes, il est évident qu’ils n’ont pas persévéré dans la bonté de Dieu.
Encore une explication. Pourvu qu’on s’entende, je ne m’oppose pas à ce qu’on se serve du mot église. Le mot église veut dire assemblée. Là où deux ou trois sont assemblés au nom de Jésus, il est clair qu’il y a une assemblée, mais quand, à force de se dire église, on va jusqu’à croire qu’on peut employer les termes dont se sont servis les Apôtres et l’Église de Jérusalem, alors cela me fait peur, surtout quand on se dit : « l’Église de Dieu de l’endroit, » expression qui va beaucoup plus loin que celle d’Église. Il est vrai que si quelques-uns ne veulent pas s’y joindre, cela ne l’empêche pas d’être l’Église de Dieu ; mais il en résulte