Page:Darien, Bas les coeurs, Albert Savine éditeur, 1889.djvu/116

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mée allemande ne serait pas une expression exagérée. »




« Une autre communication, de source officieuse, mais digne du plus grand crédit, surgit à l’instant même. Ce matin, à dix heures, un ami de la famille d’Orléans, à Paris, a reçu une lettre du prince de Joinville, datée de Bruxelles, le 1er septembre, cinq heures du soir. Cette lettre a quatre pages, qui contiennent de nombreux détails sur les journées des 30 et 31, le refoulement de Mac-Mahon sur la Meuse et les pertes de notre armée.

« Mais elle se complète par un post-scriptum qui est un bulletin de triomphe et un véritable cri de joie. Nous tenons le texte de ce post-scriptum de la bouche même de la personne qui l’a lu dans la lettre originale elle-même.

Le voici intégralement :

« La bataille continue en ce moment. Nous aurions pris trente canons. Bazaine marcherait vers Mac. Vive la France ! »

— Tout ça, fait mon grand-père quand ma