Page:Darien, Bas les coeurs, Albert Savine éditeur, 1889.djvu/63

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Qué qu’ça t’fait ? T’y vas pas.

Il y a aussi une caricature qui représente un militaire faisant ses adieux à sa payse.

― Reviendras-tu bientôt ? dit la payse.

― Parbleu ! Un tour de Rhin et un tour de Mein, et je reviens.

C’est très drôle.

Ce qui est drôle, aussi, c’est les nouvelles à la main des journaux :

« Connaissez-vous la dernière mode ? Appeler son chien Bismarck et lui accrocher un écriteau portant : « Vive la France ! » Faire acclamer la France par Bismarck, c’est tout de même raide. »

Ou bien :

« M. de Bismarck nous reproche de faire usage des turcos !… Tout ce que nous pouvons vous promettre, Monsieur de Bismarck, c’est que le turco, devenu Français maintenant, y mettra de la décence, il n’abusera pas trop du… Prussien. »

Les chansons sont plus sérieuses, ― mais aussi belles :


Puisque c’est l’heure de la haine,
Faisons parler les chassepots…