Page:Darien - Biribi (Savine 1890).djvu/164

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Et tu verras s’il ne lui dit pas que c’est à toi qu’il doit sa mort et que c’est à ce qui l’a tué que s’adressait ici, sur sa tombe, comme un soufflet ironiquement macabre donné à ta faiblesse, le panégyrique d’un idiot….


Le soir, je rencontre Lecreux. Au milieu d’un cercle de quinze ou vingt hommes qui écoutent, bouche béante, il lit et relit son discours. Les applaudissements pleuvent.

— Ah ! très chic ! très chic ! très bien !

— Mais c’est au cimetière qu’il fallait l’entendre. Ça vous faisait un effet….


Un des assistants m’aperçoit ; il m’interpelle.

— N’est-ce pas, Froissard, c’était bien ?

— Merde !