d’un endroit situé près du bord postérieur libre (fig. 18) et se dirigent obliquement vers l’extérieur, dans la direction des antennes. On trouve aussi à la surface de la valve de nombreuses glandes ; je leur donne ce nom parce qu’elles ont la faculté d’absorber, bien que je doute qu’elles sécrètent jamais. On remarque trois sortes de ces glandes qui, jusqu’à un certain point, se confondent les unes avec les autres.
Valve de la vessie, considérablement grossie.
Celles qui sont situées autour du bord antérieur de la valve (bord supérieur dans la fig. 19)
sont très-nombreuses et très-rapprochées les unes des
autres ; elles se composent d’une tête oblongue portée par
un long pédicelle. Le pédicelle lui-même est fermé d’une
cellule allongée, surmonté d’une cellule plus courte. Les
glandes situées près du bord libre postérieur sont beaucoup plus grandes, bien moins nombreuses, presque sphériques, et elles surmontent des pédicelles courts ; la glande
est formée par la confluence de deux cellules, dont la plus
basse répond à la courte cellule supérieure des pédicelles
des glandes oblongues. Les glandes de la troisième sorte
sont allongées transversalement et surmontent des tiges
très-courtes ; en conséquence, elles sont parallèles à la
surface de la valve et situées tout près d’elle ; on peut les