Cette page a été validée par deux contributeurs.
DEUX NOVEMBRE
ui, je sais, aujourd’hui donnons notre pensée
Tout entière aux absents qui prirent notre cœur
À la terre pesante où leur marche est tracée,
Au ciel qui les retient dans sa froide splendeur.
Pensons aux morts !
Pourtant, nous le savons, à chaque heure sonnante,
À chaque jour portant son hymne et son devoir,
Nous songeons, esprit faible, inquiet, âme errante,
À tout cet infini qu’on ne peut concevoir,
À nos chers morts !