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VIII
LEQUEL DES DEUX ?
Un soir, Jack trouva sa mère dans un état d’exaltation extraordinaire, les yeux brillants, le teint animé, délivrée de cette atonie dont il commençait à s’inquiéter.
— D’Argenton m’a écrit, lui dit-elle tout de suite… Oui, mon cher, ce monsieur a osé m’écrire… Après m’avoir laissée quatre mois sans un mot, sans rien, il a fini par perdre patience en voyant que je ne bougeais pas… Il m’écrit pour m’avertir qu’il rentre à Paris, au retour d’un petit voyage, et que si j’ai besoin de lui, il est tout à ma disposition.
— Tu n’as pas besoin de lui, j’imagine ? demanda Jack qui épiait sa mère, très ému.
— Moi, besoin de lui !… Tu vois si je m’en passe…