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Page:Daudet - Théâtre, Lemerre, 1889.djvu/425

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frédéri, bas.

Oui…

vivette.

Et l’autre ?… celle qui t’a fait tant de mal, tu n’y penses plus jamais ?…

frédéri.

Je ne pense qu’à toi, Vivette.

vivette.

Oh ! pourtant…

frédéri.

Sur quoi veux-tu que je te le jure ?… tu es seulé dans mon cœur, je te dis… Ne parlons pas de ce vilain passé. Il n’existe plus pour moi.

vivette.

Alors, pourquoi gardes-tu des choses qui te le rappellent ?

frédéri.

Mais… je n’ai rien gardé.

vivette.

Et ces lettres que tu as là ?…

frédéri, stupéfait.

Comment, tu savais donc !… Oui, c’est vrai, je les ai gardées longtemps. C’était comme une curiosité mauvaise que j’avais de connaître cet homme ; mais à présent, regarde. (Il ouvre sa blouse.)

vivette.

Elles n’y sont plus !…