Aller au contenu

Page:Daudet - Trente ans de Paris, Flammarion, 1889.djvu/265

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ret ! Pauvre Delvau ! pauvre Duchesne ! Villemessant ne leur a jamais pardonné.

J’en passe, car il faudrait tout un volume pour décrire la brasserie table par table. Voici la table des penseurs : ils ne disent rien, ceux-là, ils n’écrivent pas, ils pensent. On les admire de confiance, on les dit profonds comme des puits, et le fait est qu’on peut le croire, à les voir engloutir des bocks. Crânes dénudés, barbes en cascade, un par-