— Il ne voudra plus te quitter.
— Tant mieux. Tu pourras te reposer cette nuit. Il fera bonne garde à ta place.
— Voyons, Charlot, sois raisonnable. D’ailleurs… » Et Perrine s’interrompit en rougissant.
— D’ailleurs quoi, petite sœur ?… Mais comme te voilà les joues roses tout à coup ! Qu’y a-t-il ?
— Écoute, Charlot. Il me faut t’apprendre certaines choses… assez embarrassantes… Ne fais pas ces yeux-là. Il n’y a rien de grave dans ces choses…
— Perrine, on ne fait pas languir ainsi un pauvre malade… Parle !
— Tu es guéri. Tu ne m’attendriras pas.
— Parle, parle.
— D’abord, mon chéri, sache-le bien. Feu, depuis hier, te fait infidélités sur infidélités.
— Qu’est-ce que tu me racontes là ? Feu, mon bon chien, me renierait ? Ah ! ah ! ah ! tu en as de bonnes, ma Perrine, pour distraire un malade.
— Je te dis la vérité, reprit en souriant la jeune fille.
— Qui me fait tort auprès de Feu ?
— Ton ami Iroquois.
— Kinætenon ?
— Oui. Feu et ton mystérieux ami sauvage reviennent sans cesse sous tes fenêtres. La plus parfaite intelligence règne entre eux. J’ai