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Page:Daveluy - La Lutte pour l'Empire de la mer.pdf/65

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les croiseurs de la seconde. Poursuivis par ces derniers, ils forcèrent de vitesse et parvinrent à se dégager. L’Askold essuya sans dommage quatre attaques de torpilleurs. Lorsqu’il fut assuré d’avoir fait perdre sa trace, l’amiral Reichtzenstein donna liberté de manœuvre au Novik et diminua de vitesse pour réparer ses avaries. Il fit route de façon à passer à égale distance des côtes de Chine et de Corée afin d’éviter les torpilleurs ennemis ; puis, « prenant en considération que la température froide pouvait le surprendre[1] », il renonça à gagner Vladivostok.

L’Askold arriva le 12 dans la journée à l’embouchure du Yang-tsé-Kiang avec le contre-torpilleur Grozovoi qu’il avait rencontré en route.

Les deux bâtiments remontèrent à Shanghai où ils furent désarmés.

La Diana, qui suivait de loin l’Askold, le perdit de vue à la tombée de la nuit. Continuant sa route dans le S.-E., elle subit neuf attaques de torpilleurs sans résultat. Au jour, le commandant, n’apercevant pas son chef, estima qu’il était libéré de ses obligations militaires et décida de conduire son bâtiment le plus loin possible du théâtre des hostilités. Le 16, la Diana entra à Kouan-chau-van où elle fit du charbon ; elle en repartit de suite pour la baie d’Along et continua sur Saïgon où elle arriva le 24.

Le bâtiment fut désarmé.

  1. Rapport du contre-amiral Reichtzenstein.