Page:Daveluy - Le filleul du roi Grolo, 1924.djvu/72

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ment, aux aventures. Qu’était-ce que douze mois, fussent-ils pénibles à passer, contre toute la vie active et haute que mènerait bientôt leur élève ? Pourrait-il payer trop cher les avantages dont il allait jouir ?…

Le gnome fit tant et si bien qu’il remonta le courage de Jean. Il le quitta décidé à commencer un nouveau tableau. Jean lui avait avoué qu’il n’avait pas touché à ses pinceaux depuis un mois… Puis les visites du bon petit vieillard devinrent quotidiennes et se prolongèrent. Il se faisait accompagner d’un de ses compagnons renommé pour son esprit vif et enjoué. Et parfois, à tous deux, ils arrachaient un sourire au jeune bûcheron. Ils tenaient, à leur grande joie, le mal en échec.

Mais hélas ! une proclamation inattendue du roi des gnomes vint priver Jean de ce réconfort. Tous les sujets du royal petit vieillard furent appelés auprès de lui pour d’importantes séances. Elles devaient durer au moins quinze jours. Force fut aux gnomes d’obéir et