Page:Daveluy - Le mariage de Josephte Précourt, paru dans Oiseau Bleu, 1939-1940.djvu/263

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Non, non, n’ajoutez plus rien… mais demeurez, car votre compassion me fait du bien.

— Ne me dites rien, reprit Blanchette. Je vous comprends si bien. Une peine comme la vôtre craint le bruit des mots… Pardonnez-moi même ma présence… Ah !… je devine… ce qui…

— Non, non, n’ajoutez plus rien… Mais demeurez, car votre compassion me fait du bien…

Et de nouveau, il porta la petite main sympathique, si discrète jusqu’à ses lèvres. Mais à cet instant, deux personnes pénétrèrent en hâte dans la bibliothèque, Josephte et Jules. Ils reculèrent. Josephte, avec un léger cri, de peine ou de saisissement, qui l’aurait deviné ? Jules avec un bouleversement joyeux…