prend intérieurement Perrine, ne nous viendrez-vous pas en aide ? Comme nous allons souffrir ! Nous n’avons plus que vous, mon Dieu, inspirez-nous !…
Ah !… Deux bras se nouent à son cou. Une petite voix claire, légèrement impérieuse, prononce à son oreille : « Perrine, pourquoi tu pleures, dis ?… Perrine, Charlot s’ennuie. Tu ne ris jamais. Tu ne veux plus jouer. » Et Perrine, la bonne petite Perrine essuie ses yeux et sourit à Charlot. N’est-il pas maintenant ce qu’elle a de plus cher au monde ? Elle le prend sur ses genoux.
Il fait beau. Si tu le veux, mon gros chéri, nous irons tous deux, faire une longue promenade.
Si je veux ! Oh ! oui, oui. Et je cueillerai des violettes pour toi, Perrine. Il y en a, c’est sûr, dans le petit bois.
Ce sera très gentil, mon mignon.
Et puis… Perrine ?
Dis, Charlot, que veux-tu encore ?
Si nous allions chez M. le curé au retour. J’ai vu ce matin, sur les fenêtres du presbytère, deux grands pots de confitures. Peut-être que l’on m’en fera goûter si tu dis que je suis sage. Et tu le diras n’est-ce pas, petite sœur ?