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NOTES

CHAPITRE III

(1) P. 48. On sait que beaucoup d’Anglo-saxons croient que leur nation descend des dix tribus égarées d’Israël.

(2) P. 49. « Subtle brood… Generation of vipers. Nest of hornets… » (Hubbard. II, 96). — « Indians are liars. sluggards, monstrous and furious barbarians… Devils. Indian vulture… Merciless tygres. The most beastly and bloody things that ever wore the shape of men in the world… Devils incarnate… Horrid cannibals… Inhumane savages » (Mather, Magnalia, II, 663, 665, 668).

(3) P. 49. Le navigateur John Smith, contemporain de ces événements, raconte que les Indiens eux-mêmes virent dans l’épidémie l’intervention de Dieu et qu’ils s’empressèrent d’abandonner leurs terres aux Anglais (Mass. Hist. Soc., 3e série, vol. 3, p. 16). Voir aussi Piochas, His Pilgrimes.

(4) P. 49. Hutchinson. I, 35

(5) P. 49. Sylvester. II, 70. — « The British in Tasmania shot the last Palaeolithic men at sight, and put out poisoned meat for them to find » (H. G Wells, The Outline of History, éd. Garden City. p. 746).

(6) P. 50. Williamson reconnaît aussi le bien-fondé des griefs formulés par les sauvages (I. 488).

(7) P. 51. « Winslow’s Relation », cf Young, Plymouth, 327.

Autre exemple. La guerre contre les Narragansetts a pour prétexte des accusations contre le chef Niantonimo, entendues par le tribunal de Boston. Les accusateurs ne se présentent pas à l’audience. Le conseil du Massachusetts, en conséquence, demande aux gens du Connecticut de ne pas marcher contre les indigènes. « But their ruin was predetermined. What it was not advisable to do directly was eventually accomplished indirectly (…) False history was written to cover the iniquities of bad men (…) ». Les gens du Connecticut cherchaient une mauvaise querelle aux Peaux-Rouges, simplement pour se libérer d’un traité onéreux ; acculés au massacre par les indigènes, les colons avaient promis un tribut annuel de wampum qu’ils ne pouvaient toujours acquitter. (Voir Hubbard, I, p. 40 et 42, Notes 67 et 70 de l’éditeur Drake, d’après le journal de Winthrop.)

(8) P. 51. « Le sagamo John se livra à la merci des Anglais… et leur amena Matoomac, instigateur de la guerre dans la colonie du Massachusetts l’année précédente, qui fut tué d’un coup de feu par John sur l’ordre des Anglais » (Niles, p. 189). Niles injurie copieusement la victime : « Monstre de cruauté, terrible bête de proie. Que tous les ennemis de l’église du Christ tombent ainsi pour ne plus se relever ».

Les Anglais avaient l’habitude de faire tuer les prisonniers par les parents ou les amis de ceux-ci, afin de ne pas manquer eux-mêmes à la parole donnée ! C’est ainsi que, lors de la capture du chef Nunnenunteno, ils ordonnèrent à deux de ses hommes de tirer sur lui. L’un d’eux, qui était son parent, lui prit la main et lui dit : « Adieu, cousin, je suis forcé de te tuer », puis il tira. Selon leur coutume, les Anglais lui coupèrent la tête et l’envoyèrent à Hartford (Niles. p. 186).

(9) P. 51. Captain Roger Clap’s Memoirs, cf Young, Massachusetts, p. 364.