Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/124

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pureté de la diction, et de la noblesse du stile. Il ne connoissoit de veritable Rome que celle de l' ancienne republique, et n' advoüoit pour legitimes romains, que Terence, Ciceron, et deux ou trois autres. Tout le reste luy sembloit barbare ; et à son advis, la barbarie avoit commencé des les premieres années de l' empire des premiers Cesars. Seneque estoit une de ses grandes aversions : le latin de Pline luy faisoit mal au cœur, celuy de Tacite luy donnoit la migraine. Il n' avoit donc garde de gouster celuy du missel et du breviaire ? S' estant eschappé là-dessus, avec