Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/232

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Croyant sur la parole des esprits doux, que diable et demon ne sont qu' une mesme chose ; et par exemple ayant ouï dire que la peine et la recompense sont les deux demons qui gouvernent les choses humaines ; qu' Aristote est le demon de la nature ; que le favori est le demon de l' estat, etc. Ils rediront innocemment, et sans craindre de parler mal françois, que la peine et la recompense sont les deux diables qui gouvernent les choses humaines ; qu' Aristote est le diable de la nature ; que le favori est le diable de l' estat, etc.