Page:De Banville - Odes Funambulesques.djvu/248

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Sans repos je me suis voué
Au destin d’embraser les âmes :
Peut-être ai-je encor secoué
Trop peu de rayons et de flammes.

Qu’un plus grand fasse encor un pas,
Chercheur de la lumière blonde !
Ami, je ne suis même pas
La plus belle fille du monde.


Juin 1858.