Page:De Banville - Odes Funambulesques.djvu/309

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de voir que j’ai traité comme des scélérats des hommes fort honnêtes d’ailleurs, qui n’avaient que le tort (et il suffit !) d’exécrer le génie et d’appartenir à ce que Henri Monnier a justement nommé : la religion des imbéciles !


Pour faire avec ordre le petit travail qui va suivre, j’adopterai naturellement les divisions mêmes du livre, et je dirai au fur et à mesure quelles furent les victimes (à peine égratignées heureusement) de mes boutades juvéniles. Toutefois, cette clef, puisque clef il y a, ne saurait être complète dès aujourd’hui ; car il y a encore parmi les modèles de mes figures comiques des personnages vivants qu’il m’est impossible de nommer ici. Ces dernières omissions seront complétées après moi par quelque jeune poëte, qui sera dans le secret de Polichinelle, si cependant les Odes funambulesques et leur Commentaire n’ont pas disparu dans l’abîme redoutable... où est la très sage Héloïs !