tion.
« Ote-toi de là, que je m’y mette »,
telle sera la question. »
L’Internationale a été la Genèse de la Commune de Paris. Le drame lugubre qui vient de s’accomplir à Paris n’a été qu’une démonstration, un engagement d’avant-garde, un effort restreint. L’Internationale a fait la part du feu, pour tâter ses forces. Elle a sacrifié quelques uns des siens pour exciter les autres à la vengeance.
Que sera-ce quand la lutte sera collective et quand « l’armée internationale », obéissant à un ordre impérieux, donnera en masse ? — Ce seront des hordes dont les armées régulières auront facilement raison, me répondra-t-on.
— Que Dieu le veuille ! Mais nous, nous redoutons ces hordes. Les Tamerlan, les Gengis-Khan, sont dépassés par le Comité central de Londres ; les masses de l’Internationale disposent du pétrole, du picrate de potasse, et de tous les moyens destructeurs que les autres n’avaient pas.
Les gouvernements entretiennent de coûteuses ambassades. Qu’ont-elles donc fait de 1864 à 1870 ? — Pourquoi ne se sont-elles pas émues en voyant les progrès de l’exécrable