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sœur la Pologne, qui souffre depuis la Baltique jusqu’à la mer Noire la plus implacable des persécutions.

Ont signé : Bronilas Zalewski, W. Mickiewicz, Kleczowski, Borzobohaty, Pozerski, Daleski, B. Smolkien, Brzeski, N. Akielewic, Parniewski, Szoldrski, Ozimowski, A. Pozerski. » — Ces messieurs espéraient donner le change au gouvernement français, qui savait cependant que les Polonais ne répudiaient pas tant l’assassinat politique lors de l’insurrection de 1863.

Peu après, les journaux polonais publièrent l’entrefilet suivant : « Après la première impression défavorable à l’attentat, il y eut une réaction dans l’opinion publique. — On sait que le conseil municipal de Marseille a refusé d’envoyer une adresse pour flétrir l’attentat. — Il a déclaré que, si on commettait de nouvelles violences en Pologne, il serait obligé de protester aussi. Le barreau français est indigné qu’on ait fait l’instruction contrairement au règlement qui dit que le juge d’instruction seul peut conduire l’instruction. Malgré cela, les ministres Baroche, Rouher, le préfet de police Piétri, et même deux étrangers, le chef des gendarmes comte