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milles ou aux individus qui la composent ? — C’est comme nous n’admettons pas qu’elle ait le droit d’autoriser la sodomie, l’assassinat ou l’anthropophagie : les considérant aussi funestes pour la société que la propriété individuelle provoquant la haine et la division, et que la propriété héréditaire dans la famille, qui n’est actuellement que la conséquence inévitable de la propriété individuelle. — Admettre que la Pologne pourrait faire une révolution sociale pour n’aboutir qu’à la déclaration de la propriété individuelle par la voie des communes, ce serait l’accuser d’imbécillité ; parce que, dans trois siècles au plus tard, elle retomberait dans l’état actuel, dans la misère et l’esclavage, après avoir versé inutilement beaucoup de sang.

« Il nous reste encore à relever les expressions de notre respectable ami, qui, conséquent dans son accusation sur notre « arbitraire », va jusqu’à nous parler « des prescriptions que nous avons dictées ». — Or nous ne dictons ni ne prescrivons rien. Nous étudions et combinons, puis nous formulons le résultat de ces études et de ces combinaisons. Ces formules, ainsi déduites, constituent notre doctrine, que nous recommandons au peuple, n’aspirant qu’à