Page:De Figuris veneris ou les Multiples visages de l’amour (éd. Chat qui pelotte).djvu/22

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ou réciproquement ; dans le second cas, il peut encore se faire ou que la femme couchée écarte les jambes, ou bien qu’elle les soulève.

C’est cette attitude, la femme couchée écartant les jambes, que Caviceus demande à Octavia de prendre pour faire l’amour, ainsi que cela est relaté dans un entretien d’ « Aloisia Sigea. »

« Je ne veux pas que tu remues les fesses, ni que tu répondes à mes secousses, je ne veux même pas que tu soulèves les jambes, ni les deux ensemble, ni l’une ni l’autre, lorsque je te chevaucherai. Mais je désire que tu te fendes et que tu ouvres les jambes le plus possible. Tu mettras bien à découvert ta vulve que ma mentule va percer ; et dans cette posture, que tu garderas jusqu’à la fin, tu me laisseras arriver à la jouissance. Compte bien toutes mes secousses, et prends garde de te tromper au nombre. »

Plus loin c’est dans l’attitude où la femme soulève les jambes que Callias place Tullia.

« Lorsque je me serai étendu sur ta chère poitrine, entoure mon corps de tes bras, et que rien ne puisse délier ton embrassement. Puis soulève tes jambes le plus haut que tu pourras, de façon que tes si jolis pieds viennent caresser, talons joints, mes fesses lisses. »

Si l’on veut pénétrer une femme couchée qui a soulevé les jambes, on peut placer sa partenaire autrement que Callias ne le fit de Tullia, et d’une façon peut-être beaucoup plus plaisante, ses pieds relevés et croisés sur les reins du cavalier.

Une épigramme de Sosipater préfère aussi cette position.

« Lorsque j’eus étendu sur le lit Doris aux fesses de