Page:De Figuris veneris ou les Multiples visages de l’amour (éd. Chat qui pelotte).djvu/32

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Tullia. — Eh quoi ! si vite vous vous mourez tous deux ? »

Il semble bien aussi qu’on peut interpréter dans le sens de la même posture les sacrifices pygiaques qu’Eumolpe invite une jeune fille à célébrer et dont nous parle Pétrone, en un chapitre du « Satyricon : »

« Sans retard Eumolpe invita la jeune fille à célébrer les mystères pygiaques (de Vénus Callipyge). Il la pria de venir s’asseoir sur cette bienveillance qu’on venait de lui recommander (c’est-à-dire sur lui, à la générosité de qui la mère avait recommandé sa fille) ; puis il ordonne à Corax de se glisser sous le lit où lui-même est couché et d’appuyer les mains sur le parquet pour secouer son maître avec ses reins. Sur son ordre il va doucement, et grâce à lui Eumolpe répond par des mouvements égaux à ceux de l’habile enfant. Au moment où l’exercice touche à sa fin, Eumolpe dit à haute voix à Corax de presser la cadence ; et le vieillard ainsi balancé entre son esclave et sa maîtresse semblait jouer à l’escarpolette. »

Quoi d’étonnant si, dans ces mystères pygiaques, il arriva à la mentule d’Eumolpe de commettre quelque solécisme, en prenant une fente pour l’autre ?

Cette attitude est du goût de beaucoup de gens et les dames mêmes y trouvent plus de plaisir. On prétend que Priape va plus au fond, et que la belle, par ses mouvements, se procure une volupté plus vive et une libation plus abondante.

Une femme couchée peut-elle être pénétrée par un cavalier lui tournant le dos ? De plus habiles en décideront. C’est à raison qu’Aloisia le dit :

« Il y a beaucoup d’attitudes qu’on ne saurait réaliser,