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Et se Je suis pour vous haïe,[1]
Amis, ne vous desconfortez.
XLV
Souffise vous bel accueil,
Sire, trop me requérez[2],
Tout perdrez se tout querez.
Plus donner je ne vous vueil[3]
A pesent, mais espérez,
Souffise vous bel accueil.
Toudis plus que je ne sueil[4]
Vous donne, et plus acquérez[5]
Et tant plus me surquerez,[6]
Souffise vous bel accueil.
XLVI
Se souvent vais au moustier,
C’est tout pour veoir la belle[7]
Fresche com rose nouvelle.
D’en parler n’est nul mestier,