pénibles du poète pour dissimuler sa douleur, et le dixième qui nous offre une jolie pièce sur la Saint-Valentin.
Enfin, notons également le virelai XV parce qu’il fournit quelques indications sur le sentiment et l’objet de ces diverses compositions. Christine y constate de nouveau que ses poésies sont souvent l’expression de ses pensées d’amertume et de regrets, mais elle ajoute que, si on lui donne mission de traduire les impressions des autres, il lui faut improviser des sentiments opposés, et qu’alors, pour alléger un peu sa douleur, elle compose des pièces qui reflètent généralement la joie et le bonheur.
Ces quatre ballades ont été préparées suivant le goût et la mode de l’époque. Elles n’ont d’autre mérite que celui de la difficulté vaincue.
Les deux compositions que Christine nous donne sous forme de lais ne présentent aucun caractère