Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/298

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

284 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

l'a négligée, afin de rendre les dimensions de la digue plus avantageuses pour la résistance. Appiic*- 590. Cherchons ce que devient l'équation générale (A) itîrt±r; lorsque le profil ABCD (fig. i3 9 ) est un trapèze dont les deux uiÛ» T.*!* côtés BC et AD sont horizontaux. Abaissons les verticales CH, V*. BG; faisons CH = h, HD = b, AG = b\

On a, à cause des triangles semblables, ERS, EFD, y=*f-; d'où

Il n'y a point de constante à ajouter, parceque z et l'intégrale entière s'évanouissent ensemble ; faisant z =f> il vient

Ensuite Q = (<}-b-b')xhx (b'+i^f±) x C7— t^) Substituant ces valeurs dans l'équation générale (A), on a

ou r + ($f~b)i-zSÇ^+H*-**) = o. .

591. Cette équation du second degré renferme tous les cas possibles de taluts rectilignes. Si on suppose que ces taluts soient nuls, ou que la digue soit élevée à-plomb de chaque côté, on aura b = o, b' = o, et g = o j ce qui réduit l'équation à

592. La valeur de P, dans l'équation (B) (58 9 ), est hq — .i(&H-#);

onadonc/ i7 -4(^H-5')=y^;d'où 7 =J-^-f-^( a ^^). E "ùT< d" ^9^* La parfaite liaison de toutes les parties de la digue que (no peuvrat supposent 1CS formules précédentes les rend applicables princi- dlÛ» Z m }'Z\ paiement aux digues entièrement construites en maçonnerie : uurlTJi™' " y a D * cn ^ es circonstances où ces ouvrages se font avec de la du îir, condi- terre dont les taluts sont fortifiés par des revêtements en pierre,

lions dcl cmn- ,, . K . * *

libre pour ces ou par d autres moyens, et dont les parties constituantes n ont pas, à beaucoup près, la même liaison et la même adhérence entre elles que les parties constituantes de la maçonnerie. On pourroit craindre que des digues construites de cette manière, quoique satisfaisant aux formules précédentes, lorsqu'elles sont prises dans toute leur hauteur, ne résistassent cependant pas