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û86 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

des digues qu'on est dans l'usage de construire, quoique la for- mule de l'art. (.593) soit entièrement en faveur de la solidité: on peut même, en se tenant au-dessous de ce que font ordinai- rement les praticiens , donner une certaine épaisseur au haut du talut, que nous avons supposé sans épaisseur, et pratiquer un talut extérieur pour prévenir la dégradation du sommet et réboulement des terres. Ces objets de pratique seront traités quand il en sera temps, urnon d«« 596. Dans la plupart des ouvrages où l'on emploie des murs rrpoùs!'"deî à contenir des eaux stagnantes ou courantes, ces murs soutien- !«77« pomlZ nent en même temps, du côté opposé aux eaux, la poussée dci w. d'une plus ou moins grande quantité de terre, dont l'action est opposée à celle des eaux ; dans d'autres circonstances, les murs sont simplement employés à soutenir des terres. Il est donc nécessaire de se faire une idée de la poussée des terres et de sa mesure : c'est ici le lieu de traiter cette question , par les motifs que nous avons exposés (379) à la fin de la statique. Ce que nous allons dire servira en même temps de confirmation et de développement aux notions établies au commencement de cette section (5i3) sur la série des corps supposés co-ordonnés rela- tivement à leur analogie avec les fluides. De la collision 597. La différence que nous observons entre les fluides par- ' f,ot,e * faits et les autres corps , considérés relativement à le urs pro- priétés mécaniques, doit êtr e attribuée à deux causes principales, qui sont la cohésion et le frottement, et dont la question que nous

Définition de

ûvAèàtM. cor p S entre elles, au moyen de laquelle union ces parties résis- tent à l'effort qui tend à les séparer : la résistance qu'elles font dans ce cas, sert de mesure à la cohésion. Définit;™ du 5q 0 . L e frottement est la résistance qu'apportent au mouve- ment de deux corps, qui glissent 1 un sur 1 autre, les aspérités de leurs surfaces. Nous assignerons par la suite, à l'aide clc l'expé- rience et du calcul, quelle doit être la mesure du frottement , suivant les différents corps, et dans les différents cas d'équilibre onde mouvement, et nous considérerons, en attendant, le frot- tement, dans le cas d'équilibre, comme une portion déterminée de la pression perpendiculaire.

Notion «iicto ^• l y-v r j »p I l* • „ . i r .

d«»ffcud>u 6oo. On voit, par ces définitions, que la cohésion et le rrot- fto'lwSnVÏ tement n'ont aucune influence active sur l'équilibre des forces k ou des puissances, et ne font que s'opposer, passivement, à l'effet