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est la somme des efforts que le moteur ( fig, 149) doit contre- balancer séparément dans une montée et dans une descente. owrv a ti«n Si on nomme H la différence de niveau entre l'eau, dans le ce> talnm en réservoir et dans le tuyau montant, on aura H = h /*', et HS fur'^r^m! roprésen tcra la somme des efforts auxquels l'effort du moteur u,fl - doit faire équilibre dans une montée et dans une descente: c'est

la mêhne valeur trouvée pour la pression totale du piston dans les autres pompes; mais ici on a l'avantage de n'en faire éprouver au piston qu'une partie à la fois. On doit cw 671. On doit chercher, autant qu'il est possible , dans les wtie»«"i!i° pompes aspirantes et foulantes, à mettre l'égalité entre l'effort «t p"ST d nécessaire pour la descente du piston et celui nécessaire pour

sa montée. Cet objet sera discute dans la suite. Effort ,1..™- 672. Le piston de la figure 147 n'éprouve aucune pression [.'.'.'.•i ,".'.1.,'.! supérieure lors de son ascension, qui peut même être favorisée M.dciiautm p ar j a pression inférieure de l'eau : mais si le niveau de l'eau

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du réservoir étoit plus bas que le point le plus haut de la marche «fada piston, du piston, alors, le piston s élevant au-dessus de ce niveau, il se feroit une aspiration, et il y auroit à vaincre, d'après ce qu'on a dit précédemment, une pression supérieure équivalente au poids de la colonne d'eau comprise entre la tête au piston et le niveau de l'eau du réservoir. Ce^quonen. 673. Les pompes où le jeu du piston se fait au-dessous du otln^icT'" niveau de l'eau du réservoir, prennent la dénomination parti- culière de pompes noyées: elles ont de grands avantages, comme on le verra dans la suite.

De la dilatation successive de Vair dans les pompes, et des éléva- tions correspondantes de Veau ; examen des causes qui peuvent empêcher l'ascension de Veau ; détails préliminaires sur les pistons et les soupapes; conclusion de cette section.

cm ou î ascen. 674. Nous avons dit (661 ) que , pour qu'il fût possible d'élever \£ MpiratioU l'eau dans la pompe aspirante ( fig. 148), il falloit que la dis- tance de la superficie de l'eau du réservoir, à la soupape dor~

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"ni^niie! 6 mante, fût moindre que 3:2 pieds. Lorsque cette condition Fw. S runî'. c u- lieu, et que, lors de la plus Grande descente du piston, l'espace

dessous de la 7 . 1 / , . . , x t; . . • A j

»o U pa,H. dor- compris entre la tete de ce piston et la soupape dormante peut être considéré comme nul, l'eau montera toujours : mais s'il y a un espace entre la soupape dormante et le point le plus bas de la descente du piston, alors, quoique la distance de la super- ficie du réservoir ou puisard , à la soupape dormante, soit plixs

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