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inadmissible; caria manière dont on y suppose que le mouvement est retarde par la percussion d'une petite tranche fluide qui s'anéantit après avoir produit son effet , ne peut pas même passer pour une approximation ; d'un autre côté , cette théorie ne tient aucun compte de plusieurs circonstances qui doivent influer sensiblement sur le mouvement : en effet , on ne fait entrer dans la valeur de la pression d'une différencio-différen- tielle que la vitesse du corps ou celle du fluide , sans avoir égard à la hauteur du fluide au-dessus de cette difïérencio- dif- férentielle; il s'ensuivroit de- là que, dans le cas du repos, la pression de cet élément seroit nulle ; ce qui est contraire à ce que nous avons vu art.(757). La pression, dans le cas de l'équi- libre, ne doit être qu'un cas particulier de celle qui a lieu dans le cas du mouvement, et c'est ce que donne la formule fonda- mentale p—\^ca [(2<p/i)»zb p)* de l'art. (87^ ), qui, lorsque v—o, devient p — <p£a>h> conformément à ce qui est démontré arti- cle (557 ). Ensuite la théorie ordinaire de la résistance des fluides ne considère que la face antérieure du corps choqué , sans avoir égard à la forme de cotés et de l'arriére de ce corps : il est cependant certain qu'il s'exerce une pression sur les faces latérale et postérieure du corps, qui doit se composer avec la pression de la face antérieure , et que ce qu'on appelle la résis- tance du fluide, ou pression résultante, doit être égal à la ré- sultante des pressions oui s'exercent sur toutes les faces décom-
5 osées dans le sens où l'on considère la résistance : il est inutile 'observer que nous ne considérons ici que le mouvement pro- gressif.
Ajoutons que la théorie dont il s'agit ne rend point raison , comme celle de don George Juan, des dénivellations qui ont lieu, et que la nature nous offre constamment. On sentira aisé- ment, par tous les motifs que nous venons d'exposer, et par beaucoup d'autres qui peuvent se présenter à l'esprit, combien il étoit essentiel , dans des recherches aussi importantes que celles qui sont relatives à la résistance des fluides , de donner , outre la théorie ordinaire , une autre théorie plus adaptée aux:
Î)hénomenes, et qui, quoique laissant des choses à désirer pour a pratique , n'en est pas moins un modèle raisonnable de la manière dont la question doit être traitée. Il est intéressant , dans un ouvrage destiné à présenter, sous tous les aspects, l'état actuel de la science, de s attacher sur- tout aux méthodes qui réunissent à l'utilité actuelle la propriété précieuse de pouvoir servir de base aux progrès ultérieurs des connoissances.
Résultats
