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SECTION V. DES MÀCHIKES ET DES MOTEURS. 5lJ

tes les expériences qu'on pourrait faire , et est en moine temps dépouillée de toutes les discussions physiologiques qui pour- raient embarrasser quelques lecteurs. Nous prenarons donc cet auteur pour guide dans les recherches qui vont suivre ; et nous espérons qu on y trouvera tous les principes nécessaires pour analyser les différents cas où l'homme est considéré comme agent mécanique.

121 3. L'homme emploie ses forces, ou en marchant, ou en Dirr.rentei restant à la même place. Ces deux manières d'être fournissent îw£ Σ! deux divisions générales de ce chapitre et y seront traitées l'une £° ie for " après l'autre. Nous allons d'abord traiter la première , c'est-à- dire le cas où l'homme marche , que nous sous-diviserons en

deux autres , savoir celui où l'homme porte un fardeau , et ce- lui où il tire ou pousse : commençons par la sous-division où nous considérons l'homme marchant et portant un fardeau.

1214. Lorsqu'un homme marche chargé d'un fardeau , on jffifo £ peut considérer les différents efforts résultants de son organisa- môûlemVnt c tion comme autant de puissances qui agissent sur la masse to q ," n n™.'"! taie de l'homme et du fardeau , et dont la résultante commune jj^ffif,, d uu passe par le centre de gravité de cette masse totale où elle est censée toute réunie. Cette résultante se combine avec la gravité

pour produire les différents phénomènes du mouvement progres- sif de l'homme.

1215. Nommons Pie poids du corps de l'homme, et q le poids Rrcherci,» du fardeau dont il est chargé. Dans le cas de l'immobilité , la ré- fiSfiSfiT sultante dont on a parlé dans l'article précédent doit être ésale •pi' lirihl « *« 

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et directement opposée au poids P -4- q ; et dans le cas ou le cen- merw^dun tre de gravité s'élèverait verticalement, cette résultante doit sur- c « r "mic^-

Sasser le poids P -+- q d'une Quantité quelconque de laquelle mem - épend la vitesse ascensionnelle.

Nommons P-+-Kle poids équivalent à cette résultante ou à l'effort qui s'exerce de bas en haut sur le centre de gravité de la masse V-+-q pour élever ce centre. Le cas de l'immobilité don- nera donc P-f-K = P-t-<7, et le cas de l'ascension verticale donnera P -h K > P ■+■ q.

1216. Dans le dernier cas (P -+- K) — (P -1- q) ou K — a y représente l'impulsion donnée à chaque instant au centre cie gravité , ou plutôt (26) la quantité de mouvement que la masse P -h q acquerrait si cette impulsion agissoit uniformé- ment pendant l'unité de temps. D'après cela, <P étartt la force

accélératrice due à la pesanteur, ■ JjT^ f^ est ^ a f° rce accéléra- trice qui a lieu (174).

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