SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTEURS.
1248. * = ^T.
1249. ^ e tem P s ^ dont on vient de donner la valeur étant ce- lui qui s'écoule depuis que l'homme commence à marcher jus- qu'à l'instant où la fatigue ne lui permet plus d'avancer, il est évident qu'à cet instant il a parcouru le plus grand espace pos- sible, et qu'ainsi la valeur vl de cet espace doit être un maxi- mum. Nous avons vu (i23i) que v = |n(~A — B )}'>
multipliant cette valeur parcelle de t, donnée dans l'article pré- cédent, différenciant le produit, divisant par « et égalant la différentielle à zéro, on a les valeurs suivantes:
ia5o. K = i(Q — 2P) -t-^(P-4-7). . . . [i].
PH -K=l(Q-f-P)H-^ (Ph-9) [2].
„=fjA£±2-iB}i [3].
Au moyen de ces équations, le fardeau q et l'inclinaison du chemin étantdonnés, on connoîtral'effortP-HK nécessaire pour rendre vt un maximum, ou pour faire le plus de chemin possible avant d'épuiser ses forces : on déterminera de plus la vitesse moyenne résultante de cet effort et le temps qui s'écoulera jusqu'à ce que la lassitude ne permette plus de continuer la marche.
On peut observer que la quantité n n'entre point dans les Ci qae d« formules de l'article précédent ; mais leur usage exige qu'on ffiîffi "* détermine, par quelque hypothèse ou quelque expérience, la 1 u ° u n ,' u f e " quantité Q ou le plus grand effort que l'homme puisse faire p |u * 6 r * n ^ ef - outre celui nécessaire pour supporter son corps. M. Lambert «homme «1 suppose Q = P , ce qui change ces formules en Efï pû u|
de ion corpi.
P-*-K = ^(P-f- 7 ) fi].
f=jT ' H y° . . • [3].
i25i. Il ne reste plus, dans ces équations, que la quantité T à déterminer par hypothèse ou d'après l'expérience ; elle est ,rtc <rt susceptible de quelques variations , suivant l'âge , la force des in- dividus et l'habitude qu'ils ont acquise par l'exercice : cependant on doit regarder comme un fait assez prouvé par l'expérience
