Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/61

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

t n PAIITIE. PRINCIPES DE LA MECANIQUE. \j

et les résistances ne sont point appliqués immédiatement au même point. Ces machines sont ou do simple commodité, et n'ajoutent rien à l'énergie du moteur, ou elles réunissent la double propriété d'être commodes et de faire produire an mo- teur des effets qu'il ne produirait pas sans elles. La théorie de cette dernière classe de machines peut en général se réduire ultérieurement à celle du levier; mais comme, dans certains cas, cette réduetion deviendroit compliquée , nous y avons joint le plan incliné, et nous avons considéré ces deux machines simples comme la base de toutes celles que l'industrie humaine peut imaginer pour nos besoins.

99. Nous avons vu que le principe général du levier étoit que u lhfcrfc de le moteur et la résistance dévoient être en raison réciproque des c ^ perpendiculaires menées du point d'appui sur leur direction, i«™n principe et que cette propriété n'étoit que celle du parallélogramme des t^"%^t'X forces, considérées sous un certain aspect; il en est fie même de î£!i B £ rtt *" toutes celles du plan incliné : la théorie de ces deux machines n'exige donc aucun autre principe différent des trois rappellés

à l'art. (96), ou plutôt elle n'est que ces mêmes principes énon- cés d'une manière propre à faciliter leur application à la théorie des machines.

100. Cela posé, pour résumer en peu de mots toute la doc- trine établie jusqu'à présent, nous considérerons la mécanique ou comme spéculative , ou comme pratique. La mécanique spé- culative porte entièrement i°. sur le langage ou algorithme

u = et <p = -^7 ; 2 0 . sur les trois principes de Y inertie, de Y équi- libre, et du parallélogramme des forces. La mécanique pratique n'est autre chose que la spéculative, dans laquelle on énonce les principes fondamentaux d'une manière plus commode pour leur application aux machines , en les considérant dans le levier et le plan incliné.

101. Nous nous sommes efforcés d'expliquer les principes M 0 «*deu généraux de la mécanique avec la clarté et la méthode dont du» i'upo» ds sont susceptibles ; nous n'avons rien négligé pour faire voir {|°* ^Ui^X la- génération naturelle des idées sur lesquelles porte cette "j^ ™*" science , et le rang qu'elle occupe dans le système de notre en- * tendement. Les définitions ou explications des signes n'ont été données jusqu'à l'art. (77) qu'à mesure que l'ordre naturel des matières en faisoit sentir la nécessité, et dans la récapitulation; on a suivi l'ordre le plus propre à classer et fixer les principales dans la mémoire. Nous n avons point craint de donner un peut