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Page:De Staël – La Révolution française, Tome I.djvu/197

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rien. L’opinion de l’Angleterre sur tous les principes politiques étoit en harmonie avec ses institutions ; et, avant la révolution de France il y avoit certainement plus d’esprit de liberté en Angleterre qu’à présent. M. Necker avoit donc raison quand il disoit, dans le résultat du conseil du 27 décembre, que le bruit sourd de l’Europe invitoit le roi à consentir aux vœux de la nation. La constitution angloise qu’elle souhaitoit alors, elle la réclame encore à présent. Examinons avec impartialité quels sont les orages qui l’ont éloignée de ce port, le seul où elle puisse trouver le calme.