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long et en large guettant du coin de l’œil la Térencine qui de guerre lasse, s’était laissée tomber sur la dernière marche de l’escalier. Elle avait caché sa figure entre ses genoux comme pour étouffer sa rage et pour s’éviter la vue du terrible Vulcain, qui lui, pour s’amuser, fouettait la terre de ses branches de cognassier.

En apercevant mon aïeul dans la salle-à-manger où il s’était arrêté pour dire quelques paroles à sa femme, le curé marcha à sa rencontre.

— Eh bien ? demanda-t-il.

— Vous aviez raison, mon père, dit monsieur Bossier, ce n’était qu’une simple amourette, un passe-temps. Mais comment faire pour nous débarrasser de cette vigaro ?

— Offrez lui de l’argent, dit le prêtre.

Ils revinrent ensemble sur la galerie gardée à vue par Vulcain, la Térencine avait jugé qu’il était plus prudent de se contenir et s’était mordu les lèvres pour retenir l’élan de sa rage. En entendant le bruit des pas, elle se redressa, absolument comme un de ses petits diablotins enfermés dans une boite s’en élancent lorsqu’on l’ouvre, et cria :

— Faut y aller chercher Tit’Mine ?