ne prévaudront point, et lorsqu’il promet de lui confier les clefs, symbole du pouvoir souverain, de cette pleine puissance que les conciles oecuméniques ont reconnu appartenir au pontife romain, vicaire de Jésus-Christ, chef de toute l’Eglise, père et docteur de tous les chrétiens. Le voilà donc distingué de tous les autres pasteurs par le suprême pasteur lui-même, et distingué, comme l’explique un concile universel, par l’étendue de sa puissance, qui n’en admet ni de supérieure, ni d’égale, puisqu’elle lui soumet l’Eglise entière. Le sixième et le huitième concile oecuménique ont également reconnu, en termes exprès, la souveraine et infaillible autorité du successeur de saint Pierre.
Gerson, malgré des préjugés qui rendent ses paroles plus remarquables, avoue que " Jésus-Christ a fondé son Eglise sur un seul monarque suprême, le pontife