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Le tableau que Fénelon fait du haut clergé à la même époque achève d’éclaircir ce qui se passa en 1682. " la plupart des prélats, dit-il, se précipitent d’un mouvement aveugle du côté où le roi incline : et l’on ne doit pas s’en étonner ; ils ne connoissent que le roi seul, de qui ils tiennent leur dignité, leur autorité, leurs richesses ; tandis que, dans l’état présent des choses, ils pensent n’avoir rien à espérer ni rien à craindre du siége apostolique.
Ils voient toute la discipline entre les mains du roi, et on les entend répéter souvent que, même en matière de dogme, soit