Page:De la Mennais - De la religion, 1826.djvu/246

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une suprême souveraineté sur toute l’Eglise catholique, c’est donc une vérité de foi. donc, soutenir que le concile est au-dessus du pape, ou que la puissance suprême réside dans l’épiscopat, ou que le souverain pontife ne peut exercer son autorité que dans la dépendance du corps épiscopal, c’est soutenir des propositions hérétiques : et l’on ne doit pas s’étonner qu’Alexandre VIII, par son décret du 7 décembre 1696, ait défendu d’enseigner et de soutenir, soit en public, soit en particulier, une pareille doctrine, sous peine d’excommunication encourue ipso facto.

2) l’Eglise n’est pas une monarchie : telle est la seconde conséquence de la supériorité du concile sur le pape, établie par la déclaration. " à nos yeux, dit m l’évêque d’Hermopolis, l’Eglise n’est ni une monarchie pure, ni une démocratie ; c’est une monarchie tempérée par l’aristocratie ; " mais tempérée, comme on vient de le