Page:De la Mennais - De la religion, 1826.djvu/247

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voir, de telle manière que la puissance suprême réside dans l’épiscopat, c’est-à-dire dans cette aristocratie. Et, en effet, il est impossible que l’Eglise soit autre chose qu’une aristocratie, si plusieurs y possèdent l’autorité suprême, si la souveraineté réside dans le corps épiscopal. Or, sans rappeler ici les témoignages déjà cités de Gerson, d’Almain, de Fénélon, de Bossuet, et les aveux des protestants même, nous observerons seulement que la faculté de théologie de Paris a condamné comme hérétique cette proposition : la forme monarchique n’a pas été instituée dans l’Eglise immédiatement par Jésus-Christ. L’erreur qui, en mettant la souveraineté dans le